Le feu, le choix

ANDRÉ FRAIGNEAU. — Parmi ces objets il y en a bien certains auxquels vous tenez particulièrement ? Si par exemple, je ne sais pas, enfin, s’il y avait le feu chez vous, quel est l’objet que vous préféreriez et que vous emporteriez ?

JEAN COCTEAU. — S’il y avait le feu chez moi ?

ANDRÉ FRAIGNEAU. — Oui.
JEAN COCTEAU. — Je crois que j’emporterais le feu.

Éd. Jean-Paul Bertrand, Entretiens : Jean Cocteau et André Fraigneau, Paris, Éditions du Rocher, 1988, p.80.

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