Le trou où il n’y a rien

La tristesse hideuse du vide,

du trou où il n’y a rien,

il ne souffle pas le rien,

il n’y a rien,

c’est autour du trou,

au point où les mots se retirent,

un trou sans mots,

syllabe sans sons.

Antonin Artaud, Suppôts et Suppliciations, trad. Paris, Gallimard, coll. « nrf », 2006, p.237.

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