Les armées glissantes disparaissent

Elles sont les forces vives et les neuves clartés

Adieu messieurs vilains ! Adieu filles faciles !

Croissent la sanie, les bubons et la tourbe

Dans les paradis verts et les Champs-Élysées

Des légions ignées dans le tohu-bohu

Des sentinelles absurdes aux plafonds emmêlées

Le géant de savon se délite en pagaille

Ému de la mousse : c’est un champ de bataille

Étrange époque où tous les miroirs se brisent

Les carcasses livides et la béance rouge

Et du tourbillon noir sortent des bras des yeux

Des clameurs redoutées et des poèmes heureux

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